60 000 euros à ne rien faire ou être futur avocat aux USA

Publié le par Anne

Quelques gros cabinets d’avocat américains mettent leurs futurs associés sur « pose « jusqu'à ce que l’économie retrouve un semblant de croissance, en échange d’une contrepartie financière pouvant aller jusqu’à 60 000 euros.

Alors que beaucoup d’américains galèrent pour trouver du travail,  quelque uns sont payés une fortune pour ne pas travailler. Un paquet d’étudiants en 3ème année de droit sur le point d’être diplômés, sont priés par leurs futurs employeurs de rester à la maison avec un salaire.

Plus de 100 grands cabinets, ou des cabinets avec plus de 200 et plus avocats, ont retardé les dates de début de carrière, au moins pour une partie de l’année de leurs nouvelles recrues, d’après Above the Law, le blog qui relatent les événements dans l’industrie « Légale ». La majorité de ces cabinets ont même poussé la date de commencement en 2010 et fournissent une assistance financière substantielle à ceux qui sont en « attente » Le blog nous dit que c’est un geste qui n’est pas peu couteux.

Quelques étudiants ont reçu de considérables sommes d’argent jusqu’à 60 000 euros et même tous les avantages inérants à leur future fonction, dans certains cas.

Les Cabinets veulent garder ces gens et ne pas les perdre, explique Andy Stettner Secrétaire d’état du National Employment Law Project.

La pourtant très solide industrie Juridique américaine n’a pas échappé à la crise économique. A ce jour 10.000 emplois dans ce domaine ont été perdus  cette année, d’après les données du  Département d’Etat au travail.

Dans les précédentes années, les jeunes associés en stage pendant l’été, étant les plus efficaces et productifs recevaient des offres d’embauche fermes en début d’automne pour débuter dès qu’ils auraient achevé leurs études.  Mais ces derniers mois, quelques-uns uns des plus gros cabinets du pays, tels que White & Case, Latham & Watkins et Skadden Arps se sont vu demander à leurs futures jeunes recrues de retarder leur entrée en fonction de quelques mois voir même d’une année.  Au lieu d’annuler tout bonnement les offres faites en automne l’année dernière, comme beaucoup l’ont fait dans les dures années 90. « Les cabinets anticipent le démarrage de leurs recrues de 2009 pour quand l’économie se portera mieux » confit Kim Fiels, Directeur d’Orientation à l’Université de Droit de Wake Forest.

Pour ceux qui sont pressés de débuter leur carrière, et qui sont sous le poids d’emprunts étudiants considérables, un report peut s’avérer déplorable. Les bourses accordées peuvent ne pas être suffisantes pour couvrir les frais qui découlent du paiement d’un logement dans des villes aussi chères que New York par exemple.

D’autres étudiants sont extrêmement enthousiasmés par l’idée de commencer plus tard et d’être malgré tout payé, et pas qu’un peu.
Pour eux il s’agit d’une fabuleuse opportunité que ces cabinets soient disposés à débourser ces sommes pour les garder justes sous le coude.

Alors que certains jeunes diplômés ayant intégrés des sociétés de finance viennent juste de perdre leurs boulots, nos avocats en puissance se trouvent plutôt chanceux.

Certains futurs associés mis sur "pose" par leur futur employeur n’ont pas l’intention de rester les bras croisés à ne rien faire et souhaite faire d’une pierre deux coups ; acquérir de l’expérience et se rendre utiles en proposant leurs services comme avocats commis d’office et ce en étant bénévoles. Bien sur la possibilité de ce choix ne peut se faire que si le contrat signé par le cabinet employeur l’y autorise.

Cette opportunité hors du commun et surtout défrayant la conjoncture économique actuelle offre à ces jeunes la possibilité de faire ce qu’ils n’auraient probablement pas eu l’occasion de faire autrement alors si la communauté peut en profiter….

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B
 <br /> Mes propositions pour sortir de la crise sans dégâts sur mon blog au:<br /> http://romeo2007.over-blog.com/<br /> Merci<br />  
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