Le discours Politique : une langue étrangère

Publié le par Anne

La langue « Politique » car elle doit être considérée comme telle, n’est pas une langue que l’on peut qualifier de maternelle, car elle nécessite forcément un apprentissage et une formation de longue haleine. Une connaissance approfondie de la grammaire, de la syntaxe, du vocabulaire et des nuances qui la régissent, est indispensable, afin de la parler ou tout du moins la comprendre.  Mais en plus de ces détails techniques, une aptitude au maniement de ces diverses facettes est indispensable. Tous ne sont pas doués dans la pratique de la « langue de bois », du discours plein de formes mais vide de fond. Tous ne sont pas qualifiés pour créer des emballages fabuleux, des contenants attirants, vendeurs, incontournables et totalement dépourvus de tout contenu.

Nous devons reconnaître à ces gens qui parlent cette langue couramment, qu’elle n’est pas aisée, et qu’il n’est pas donné à tout le monde de la parler sans accent, ni faute. Mais Pourquoi tant d’efforts pour finalement parler une langue, qu’à part ceux qui l’ont apprise, personne ne comprend. Car elle ne s’adresse pas aux initiés, quand elle est parlée, la plupart du temps, mais à des novices n’en connaissant pas même les prémices. Ces beaux emballages, faits de mots assemblés les uns avec les autres, dans une langue qui ressemble à la notre mais qui en vrai, ne l’est pas, n’ont pour but que de nous endormir, nous bercer et nous mener tout comme les rats hypnotisés par la musique entrainante du « Joueur de Flûte de Hamelin ».

Nos joueurs de flûte actuels, sont en fait nos propres employés, ces gens qui sont supposer œuvrer pour notre bien, et qui d’employés sont devenus par leurs actes et leurs verbes nos employeurs.

La subtilité de cette langue étrangère, réside dans sa ressemblance avec la notre,  mêmes mots, même grammaire, mêmes bases, mais ses propres règles qui la rendent en fait totalement incompréhensible, si l’on a pas été instruit pour la comprendre. Comme un message subliminal, on en entend les mots en surface mais le sens au fond échappe à notre conscience.

L’apprentissage d’une langue étrangère est suffisamment ardu pour que ne vienne s’ajouter en permanence des évolutions qui en empêche la maîtrise de ses propres pratiquants. Nos Politiques semblent ne plus parler entre eux la même langue, Cela ressemble à de nouvelles souches d’un « virus » et ceux infectés par celui d’origine ne peuvent plus suivre les derniers atteints. 

Ne serait-il pas temps de parler la même Langue dans cette ère qui se veut de Communication, et qui n’en a jamais manquée autant.

Publié dans Général

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M
<br /> <br /> Pour comprendre cette langue qui parait si innaudible il faut avoir l' oreille musicale, mais comment entendre le son des cloches et autres carillons qui sonnent, lorsqu' on est tout au cours d'<br /> une journée tambouriné et persecuté par les bruits qui nous entourent ? La vrai polution, c' est le matraquage mediathique, ainsi, que les fadeses ressassées duranty tous ces interludes<br /> publicitaires et autres intempestif souillage audiovisuel. le seul choix pour l' oreille musicale, et de s' y consacrer, soit en suivant le cursus habituel soit, en se qualifiant d' être<br /> autodidact. Ce qui est dur à l' heure actuelle, c' est plutot marche et travail, ou crève !<br /> <br /> <br /> <br />
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